Au culot, j’ai été demander “La Tragédie de l’Orque” de Pierre Raufast aux éditions Aux forges de Vulcain, après avoir vu la story élogieuse de l’une d’entre vous. J’ai été ravie et agréablement surprise de le recevoir dans ma boîte aux lettres. Je remercie la ME pour l’envoi de ce livre que j’ai lu dans la foulée. C’est dire comme il me hypait !

Dans une centaine d’années, suite à la grande migration due au réchauffement climatique et à la mort de milliards de personnes, l’exploration spatiale a fait un bond en avant. Le but de celle-ci : découvrir des gisements d’antimatière. Des mineurs d’espace temps sont donc envoyés explorer l’univers via des trous de ver. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu pour Sara et Slow. Une avarie improbable va les envoyer à des millions d’années lumière de notre galaxie, sans retour possible. A moins que la mission de sauvetage de la dernière chance ne réussisse… et avec elle, le retour de l’espoir pour toute l’humanité.

Ce roman est de la hard SF, c'est-à-dire que les explications scientifiques sont nombreuses et très pointues. Je suis devenue incollable sur les trous de ver et les trous noirs ! Malgré tout, je n’ai eu aucun mal à suivre les développements de l’auteur et à me plonger dans l’histoire. Son écriture est fluide et chaque mot est bien choisi. L’auteur a ce don professoral pour expliquer des notions complexes de manière claire, compréhensible et argumentée, à tel point que j’ai eu du mal à distinguer ce qui est prouvé (à notre époque) et ce qui est de l’ordre de l’imaginaire.

J’ai adoré les aventures de Sara, Slow, Youri et les autres personnages, aussi bien sur terre que dans l’espace. C’était passionnant, exactement ce que je recherche quand je lis de la science fiction : un voyage spatial qui ne se passe pas bien, avec des rebondissements et des coups du sort, ainsi que les conséquences sur la terre ferme. 

Tous les personnages sont bien fouillés et bénéficient d’une belle évolution, surtout Mia et Diego qu’on apprend à connaître (et à plus ou moins aimer). J’ai tremblé avec Ness, j’ai cogité aux côtés de Slow et Tom, j’ai adoré Maximilien… J’ai beaucoup aimé les robots d’assistance des humains (les Experts et les Sofias), leur personnalité et leur rôle dans l’histoire.

Bref, j’ai vraiment passé un excellent moment avec ce roman et j’attends avec impatience de pouvoir lire la suite qui devrait sortir en septembre ! 

Depuis ma lecture de la saga “Thiziri”, Alexiane de Lys est devenue une valeur sûre à mes yeux. Du coup, il était évident qu’il fallait que je continue la saga “De sang, d’écume et de glace” dont j’ai lu le tome 1 il y a quelques semaines. Go go go pour la suite !

Nous continuons de suivre Perséphone qui a découvert son statut de sirène sang-mêlée dans le précédent tome. Accompagnée de Mewen, elle décide de retourner sur les lieux de ses ancêtres afin de dénicher la pierre magique cachée par sa mère biologique. Mais, nombreux sont les êtres qui veulent aussi mettre la main dessus et le voyage n’est pas de tout repos pour Perséphone, qui a l’art de se mettre dans des situations improbables !

Comment dire… J’ai bien aimé ce tome oui et non. 

Oui, car l’histoire nous fait beaucoup voyager. L’autrice nous décrit des paysages magnifiques et exotiques comme si nous y étions. L’aventure est sans temps mort et l’action menée tambour battant. Perséphone étant une poissarde finie, il  y a toujours un rebondissement surprenant et les chapitres étant très courts, la lecture est relativement rapide.

Mais, et c’est là que le bât blesse pour moi, Perséphone est hyper agaçante. C’est la reine des mauvaises décisions. Elle sera prête à suivre n’importe qui, même si elle se doute que ce n'est pas la meilleure idée de l’univers. De plus, elle se pose énormément de questions d’ordre amoureux. Pardon, mais dans la situation de m***e dans laquelle elle est, elle arrive encore à se demander si Mewen l’aime ou pas ? Pffff, ahhh les adolescents et leurs hormones !!! 

Nous faisons connaissance dans ce tome de plusieurs nouveaux protagonistes très intéressants. En plus, le père de Perséphone nous est présenté plus en profondeur, et j’ai beaucoup aimé ce personnage à la fois effrayant et attendrissant ! 

Bref, une lecture en demi-teinte pour moi mais servie par la plume et l’histoire addictives de Alexiane. Je lirais donc la suite et fin avec un grand plaisir, en espérant plus apprécier Perséphone.

J’adore découvrir les romans de chez Marathon éditions, je suis rarement déçue et j’ai la chance d’être régulièrement sollicitée via simplement pro. Cette fois, j’ai pu lire en avant première, gratuitement, “Prodigis, ceux d’en dessous” de Caroline Zurawinski.

Vous allez voir, le résumé vend du rêve ! 

Dans un futur très lointain, Tibo vit à Lacrum, une ville qui part du postulat que chaque humain a un talent, et pour vivre heureux, il doit le trouver et le développer. Tibo pensait vivre sa meilleure vie jusqu’à ce qu’un matin, sans savoir comment ni pourquoi, il se retrouve exilé dans les sous sols de la ville avec les “monstres”. Il ne se souvient pas de grand-chose mais se rend compte qu’il est lui aussi devenu un monstre. Il décide tant bien que mal de survivre dans cette nouvelle société jusqu’au jour où il rencontre Silas. Ce dernier est peut-être la clé de sa fuite de ces souterrains effrayants et de l’apprivoisement de sa nouvelle vie.

Bon, je vous le dis carrément : ce roman est un énorme coup de cœur, l’une de mes meilleures lectures de l'année ! La plume de l’autrice est fluide et claire, les chapitres courts. A aucun moment, je ne me suis sentie perdue dans cette histoire à nulle autre pareille. Après les premiers chapitres, je me suis retrouvée complètement envoûtée par cet univers glauque et sale en compagnie de Tibo et de ses compagnons. Je n’ai jamais lu un roman tel que celui-là. Il est pourvu de vibes à la Harry Potter tout en étant très différent. L’immersion est rapide et totale. J’ai tremblé et vécu l’aventure avec Tibo. Quand je croyais avoir compris où l’autrice voulait m’emmener, je me suis retrouvée complètement surprise. L’histoire va dans des directions que je n’ai pas vu venir, j’ai été valdinguée et malmenée par l’autrice au gré de ses envies. Les personnages sont très approfondis, ils sont comme ce roman, glauques, gris, froids mais ils dégagent une certaine bonté et une envie de soleil.

Bref, ce roman est une belle réussite que je vous conseille les yeux fermés.

Dans un futur proche, Internet a beaucoup évolué. A présent, il s’appelle le Metaverse et le monde réel le Reverse. Le père de Jos, le Commandant, a révolutionné le Metaverse. En effet, il a créé une monnaie qui peut être convertie et utilisée dans les deux “mondes”. Jos n’a jamais voulu intégrer la banque de son père, et par conséquent a coupé les ponts avec ce dernier suite à une énième dispute.Pourtant, un jour, ce dernier le fait appeler d’urgence. Le Commandant, atteint d’un cancer incurable, a une dernière volonté à demander à son fils : contrer une organisation criminelle dont l’objectif est que le chaos et la violence du Metaverse s’exporte dans le Reverse.

Je remercie Philippe Mirmand qui m’a envoyé gracieusement son roman “La deuxième guerre des Mondes”. J’avais adoré son premier roman “Le Cube de Fox-Amphoux” qui avait été un coup de coeur. Autant dire que j’attendais beaucoup de ce deuxième roman. Mais j’avoue avoir été assez déçue.

Le problème n’est pas venu de l’écriture de Philippe qui est aussi fluide et merveilleuse. Cet auteur écrit tellement bien ! Chaque mot est bien choisi, c’est si agréable de le lire !

Malheureusement, le souci pour moi est venu de l’histoire en elle-même. La première moitié du roman est uniquement peuplée de considérations financières dont j’ai eu du mal à comprendre les finalités. J’ai un esprit scientifique, mais je n’y comprends rien aux problèmes économiques. Néanmoins, le don de l’auteur étant ce qu’il est, j’ai pu comprendre quand même les grandes lignes du complot, et ce n’était pas chose facile, donc merci et bravo, Philippe ! ;)

J’ai beaucoup aimé, par contre, la seconde moitié du roman. Là, je suis allée de  surprises en surprises jusqu’à la toute fin que je n’avais absolument pas vue venir ! Chapeau, Philippe ! 

De même, j’ai beaucoup aimé Jos et Miria, leur rencontre, leur histoire d’amour. Ces personnages sont tellement profonds et touchants !

Une lecture donc en demi-teinte mais qui ne m’empêchera pas de suivre avec intérêt toutes les futures parutions de l’auteur.

Suite à une lecture SP décevante, j’ai eu envie d’une lecture réconfortante, que je serais sûre d’aimer. C’est pourquoi j’ai décidé de terminer la saga “Cursebreakers” de Brigid Kemmerer avec le tome 3 “Un serment si noble et funeste”. Toutes mes amies ont adoré cette saga dans son ensemble. Ma mère l’a lue en 15 jours. En terme de valeur sûre, j’avais la pression pour aimer la fin de cette histoire.

Pour revenir sur le départ de la saga, Harper a été enlevée par Grey dans notre monde et emmenée dans un monde parallèle, Emberfall. Le rôle qui lui est attribué est de tomber amoureuse du prince Rhen afin de mettre fin à la malédiction dont est victime ce dernier. Plus facile à dire qu’à faire ! Franchement, une jeune femme de notre monde a plus de caractère que d’obéir aveuglément à ces rustres mal embouchés, n’est-ce pas ? Mais bon, sa venue ne va-t-elle pas impacter plus Emberfall que ce que Rhen et Grey avaient ambitionné ?

Nos héros, que nous suivons depuis le début de la saga, Harper, Rhen, Grey et Lia Mara, sont englués, dans ce tome, dans une guerre dont ni les uns ni les autres n’ont voulu. Comment sortir de ce bourbier ? Peut-être que la solution est toute simple au final…

J’ai adoré ce tome, et cette saga dans son ensemble ! J’ai adoré lire ces deux derniers tomes à la suite. On peut dire qu’ils forment un tout et c’était fantastique de suivre nos héros. Que dire à part que l’écriture est fluide, que l’histoire est passionnante, pleine de magie et de suspens, que les personnages sont très complexes et imparfaits, ce qui les rend d’autant plus attachants ?

Vraiment, je ne peux que vous encourager à découvrir cette saga et à lire les tomes à la suite. C’est vraiment une saga young adult de qualité, une pépite à découvrir de toute urgence ! 

Suite à un appel à services presse, j’ai eu la chance que Elisa Avrain m’envoie gratuitement son roman “L’agence Temporis” que j’avais déjà repéré dans une campagne Ulule mais pour lequel je n’avais pas craqué (car j’ai une volonté de fer et un banquier intransigeant).

En 2030, l’agence Temporis est une entreprise qui organise des voyages dans le temps dans un but d’observation et de compréhension des différents évènements marquants de notre histoire. Nous suivons Violette, Carmin, Marina et Grey qui sont de nouvelles recrues au moment où l’agent Moon, fondateur de l’agence, décide de trahir celle-ci. En effet, il utilise la machine à voyager dans le temps sans autorisation et fuit sans laisser d’adresse ni de date. L’ensemble des employés de l’agence est donc missionné pour le retrouver et ramener ce qu’il a volé. S’ensuit des voyages dans le passé et le futur pour les agents temporels au fil des indices laissés par l’agent Moon.

Je suis assez perplexe quant à cette lecture. Je m’explique : le ton et le style d’écriture évoquent du young adult, voire de l’adolescent. Mais ce qui se passe dans l’histoire ainsi que l'âge des personnages évoquent de l’adulte. En effet, il y a de petites scènes de sexe, les personnages ont la fin de la vingtaine voir la trentaine. Carmin, par exemple, a plus de trente ans, et se comporte comme un gamin. L’autrice tente maladroitement de faire passer des messages tels que le consentement. De plus il y a de nombreuses fautes d’orthographe, de conjugaison… J’ai pu relever par exemple l’expression “système humanitaire” au lieu de “système immunitaire”. Ce qui m'a paru une gageure vu que je bosse dans le médical. Mais malgré tout la lecture est très fluide et rapide. Il en faudrait peu pour arranger ces quelques défauts dans l’écriture.

Les personnages sont sympathiques, j’ai beaucoup aimé les jumelles Violette et Marina, ainsi que la relation de cette dernière avec Grey.

J’ai bien aimé l’histoire de recherche de l’agent Moon à travers le temps. Ces visites dans le passé ou le futur évoquent un peu un escape game avec la recherche de tel ou tel objet permettant d’ouvrir des coffres. C’est un peu simpliste mais sympathique. Je me suis demandé tout du long pourquoi Moon semait des indices ainsi. Mais la suite de la saga répondra sûrement à cette question.

Bref, une lecture très mitigée de ma part mais j’encourage l’autrice à retravailler son histoire pour la rendre adaptée à des adolescents qui adhèreront à son histoire à coup sûr !

J’ai lu il y a plus d’un an le tome 1 de la saga “Cursebreakers” de Brigid Kemmerer. Je suis heureuse d’avoir enfin pu découvrir le tome 2 “un cœur si loyal et solitaire”, qui m’avait été offert par mon fils.

Pour vous résumer le plot de départ, nous suivons Rhen, prince du royaume d’Emberfall, qui est victime d’une malédiction. Pour être libéré de celle ci, une jeune femme doit tomber amoureuse de lui dans les 3 mois, sinon la bête sera libérée et le cours de l’histoire sera remis à zéro. Grey, le capitaine de sa garde et pourvu de pouvoirs magiques, enlève des jeunes filles de notre monde pour les présenter à son souverain. Un jour, Harper empêche l’enlèvement d’une fille dans la rue, du coup Grey l’enlève à sa place. Démunie, Harper se retrouve dans un château et dans un univers dont elle ne sait rien. 

Dans cette suite, l’histoire commence quelques mois après la fin du tome 1 et nous suivons principalement Grey. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas spoiler la saga.

Continuer cette saga après autant de temps n’a pas été simple. J’ai eu du mal à remettre les personnages et les situations dans leur contexte. Mais malgré tout, comme dans le tome 1, j’ai été emportée par la plume de l’autrice. Le style est simple mais addictif. J’ai regretté l’absence d’humour dans cette suite. Le propos était beaucoup plus sérieux et les thèmes abordés plus politiques et complexes. 

J’ai adoré Grey, Lia Mara, Tyco et les autres protagonistes. Malheureusement Rhen et Harper m’ont déçue dans ce tome. J’ai même été à un cheveu d’abandonner le roman tant le comportement de Rhen m’a dégoûtée. La seule  chose qui m’a retenue, ce sont les avis dithyrambiques de mes amies et de ma mère qui ont adoré l’ensemble de cette saga. Et j’ai bien fait de continuer car, une fois qu’on ne voit plus Rhen, ce fut une excellente lecture. 

J’ai une grande hâte de lire la suite et fin pour connaître le fin mot de cette histoire. Je me demande ce que l’autrice a bien réussi à inventer afin de sortir tous ses personnages de la situation dans laquelle elle les a plongés !

The Love Hypothesis de Ali Hazelwood est une romance dont on a beaucoup entendu parler sur les réseaux. C’est pourquoi, quand j’ai eu la possibilité de le découvrir en audio via NetGalley, j’ai sauté sur l’occasion. Merci à Audiolib d’avoir accepté gentiment.

Olive est doctorante en biologie à Stanford, en Californie. Sa meilleure amie Ann craque complètement pour Jeremy, l’ex d’Olive. Olive n’a jamais aimé Jeremy, mais Ann, par loyauté envers Olive, refuse de sortir avec ce dernier. Olive se dit que si elle sortait avec quelqu’un, Ann n’aurait aucune excuse pour refuser de donner sa chance à Jeremy. C’est pourquoi, un soir, elle “saute” sur Adam, un professeur universellement détesté, et l’embrasse pour donner le change auprès d’Ann. A partir de là, Olive et Adam décident de former un faux couple. En effet, cette situation arrange aussi Adam qui peine à obtenir des subventions car il ne semble pas assez stable aux yeux des dirigeants de l’université. Olive et Adam passent ainsi de plus en plus de temps ensemble, apprennent à se connaître… et développent peut-être des sentiments qui n’ont rien de faux.

J’ai beaucoup aimé cette petite romance toute mignonne. J’aime bien le trope grumpy/sunshine et j’ai été servie ici. Olive est chou dans le style maladroite et elle ne manque pas d’humour. J’ai beaucoup aimé les autres personnages aussi : Adam, évidemment, mais aussi Ann et Malcolm. 

La version audio est comme toujours très agréable. La lectrice a très bien fait les voix des différents personnages, ce qui fait qu’on sait qui parle et à quel moment. Par contre, j’ai trouvé que leurs émotions ne se retrouvaient pas toujours dans le jeu de la narratrice.

L’histoire est menée tambour battant, j’ai adoré la relation qui naît entre Olive et Adam. Le seul bémol que j’aurais à mentionner, et qui fait que ce roman n’est pas un coup de coeur, c’est le langage vulgaire lors de la scène érotique. En effet, l’autrice avait utilisé un vocabulaire assez soutenu jusque-là et l’utilisation soudaine de ces mots et expressions m’a surprise. Elle ne m’a pas semblé cohérente avec la personnalité des protagonistes.

Bref, indépendamment de ce léger inconvénient, j’ai passé un très bon moment avec cette romance et je la relirais avec un grand plaisir.